Le génie du lieu tient à la vocation industrielle du plateau de Belval et les grands châteaux qu’elle y a laissés en friches. Les Hauts Fourneaux dominent le paysage, cathédrale de métal autour de laquelle et en référence à laquelle s’organise le plan du futur Belval-Ouest. Répétitivité, horizontalité et verticalité sont les règles du jeu qui permettent d’inscrire les constructions à venir dans l’échelle du site. Dans le face à face entre les Archives et les Hauts Fourneaux et pour répondre au rapport de forces en présence, le principe adopté consiste à tirer parti de la dimension maximale du terrain d’assiette pour inscrire le projet à l’échelle du paysage. Les Archives s’organisent alors en bandes linéaires juxtaposées, d’une extrémité à l’autre du site. Deux bandes sont consacrées au stockage. Elles occupent le gabarit maximal autorisé. Une troisième bande, plus basse, réalise la transition avec l’espace urbain dit la Terrasse. Elle accueille sur un niveau les activités publiques du bâtiment. Répétitivité, addition et inclusion régissent le développement du bâtiment dans ses trois dimensions. La mesure transcende alors la notion d’outil et s’impose comme concept.
Espaces dévolus à l’accueil du public (salle de conférences, expositions, salle de consultation), stockages (206 km de rayonnages d’archives), ateliers de traitement des documents, administration.
Architectes mandataires : Jean-Marc Ibos Myrto Vitart
Equipe : Stéphane Bara, Nils Christa, Laurent Lagadec, Agnès Plumet, Paul-Éric Schirr-Bonnans, Claudia Trovati
Structure/fluides : OVE ARUP
Economie : ACE Consultants
Sécurité : Casso & Associés
Images copyright : Artefactory