Ici, une hiérarchie existe. Elle place le jardin en position centrale du campus ENS, lui conférant un rôle fédérateur dans l’organisation spatiale et l’on ressent cela comme un privilège. Le projet d’extension respecte cette disposition. Le bâti est densifié en frange de site pour préserver le jardin. En rez-de-chaussée, il épouse les limites de la parcelle. Au-delà, il prend son autonomie pour s’inscrire dans l’orthogonalité générique des constructions par rapport au boulevard Jourdan qui signifie, plus largement, son appartenance à la Cité Universitaire. Le parti fonctionnel est basé sur une dissociation entre les espaces accessibles à un public élargi, localisés dans le socle, de plain-pied avec le jardin, et ceux réservés aux étudiants et aux chercheurs de l’ENS et de la PSE, qui se développent dans les niveaux supérieurs. Les deux écoles, en face à face au travers du volume central, sont clairement identifiables. Leur similitude programmatique est exploitée dans un développement en parallèle des fonctions afin de permettre, entre elles, les relations et de favoriser les synergies.
Au sein du campus existant, extension de l’École Normale Supérieure et accueil de la Paris School of Economics ; amphithéâtre 300 places, bibliothèque, cafétéria, ENS (salles de cours, locaux de recherche et bureaux), PSE (salles de cours, locaux de recherche et bureaux). Développement durable : objectif HQE® RT2005
Architectes mandataires : Jean-Marc Ibos Myrto Vitart
Equipe : Bastien Saint-André, Maxence Bohn, Romain Péquin
Structure : VP & Green
Fluides et développement durable : Inex
Economie : Talbot & Associés
Sécurité : Casso & Associés
Images copyright : Luxigon