Depuis le train, le centre de secours annonce l’arrivée en ville, le franchissement imminent de la Garonne, la découverte attendue de la rive Gauche et de l’impressionnante façade de pierre qui en surligne le contour. Des industries et ouvrages d’art aujourd’hui désaffectés déterminent, ici, un vaste réseau d’espaces ouverts que la nature s’approprie, renforçant la spécificité naturelle et paysagère de la rive droite du fleuve. Le centre de secours prend appui sur les voies ferrées qui structurent, en surplomb du site, le vide environnant. Il tire parti de son exceptionnelle situation en avant-première du spectacle urbain. Orienté vers le pont Saint-Jean, il se déploie en profondeur de parcelle dans un face à face assumé avec le train. L’aire de manœuvre est placée au centre du dispositif. Les activités se déploient sur son pourtour. Toutes les fonctions, formation, entrainement, détente, se répondent au travers de la cour comme pour mieux signifier la solidarité des hommes. Dans la direction opposée, les chambres sont rehaussées de la valeur d’un niveau. Depuis le train, dans la fenêtre ainsi ménagée à l’échelle du paysage, la vue traverse fugitivement le site, à l’horizontale.
Situé dans le périmètre de l’opération d’intérêt national (O.I.N) Euratlantique, le présent projet a pour objet la construction d’un centre d’incendie et de secours regroupant les activités d’un centre de secours ainsi que les unités spécialisées qui lui sont associées. Le projet intègre également des locaux de repli du C.T.A.-CODIS et des locaux informatiques à l’échelle départementale destinés à doubler les équipements existants.
Architectes mandataires : Jean Marc Ibos Myrto Vitart
Equipe : Etienne Amouret, Stéphane Pereira Ramos, Bastien Saint-André.
TCE : Oteis Sechaud Bossuyt
Économie : Mazet & Associés
Loi sur l’eau : Iris Conseil
Images copyrights : Luxigon