Le quartier qui s’étend depuis l’Hôtel de ville jusqu’au front de mer, en longeant le Jardin des plantes, est constitué de maisons regroupées en Ilots de faible densité. L’échelle y est exclusivement domestique. L’homogénéité du bâti – alignements, répétitivité, similitude de traitements – insensiblement teinté aux approches de la mer d’une note balnéaire, engendre une certaine monotonie qui caractérise le lieu et lui confère une douceur et une harmonie particulière. L’îlot jean Macé constitue un de ces maillons qui relient le centre-ville au bord de mer ; son aménagement s’inscrira à ce titre dans la continuité des existants. Les deux parties principales du programme – les logements et la MAPAD – sont dissociées et clairement identifiables. Sur la parcelle qui leur est dédiée, les logements composent un tissu homogène par imbrication maximale des pleins et des vides, fragmentation des échelles, et alternance des orientations. Le travail porte sur la complexité et la qualité de la texture, sur les transitions du minéral au végétal, les modulations de l’ombre et de la lumière. La maison de retraite est un bâtiment d’un seul tenant, implanté directement sur rue et qui profite du calme environnant pour établir des relations directes avec le quartier qui l’accueille.
Construction neuve, 76 Logements PLA et maison de retraite (MAPAD) de 22 chambres.
Architectes : Jean-Marc Ibos Myrto Vitart
Equipe : Jean-François Bourdet, Reinnard Groscurth, Frédérique Monjanel, Lionel Orsy
Economie : Sery-Bertrand
Conseil sécurité : Casso-Gaudin
Images copyright : Didier Ghislain