Dans la courbe de la baie, le site s’étend transversalement et relie la grande plage au centre ville. Ici on sent la mer mais on ne la voit pas. Dans le creux du vallon, le talus planté en masque la perspective. Ni centre-ville, ni bord de mer, cette frange de vide, très fréquentée, occupée par des parkings en surface et quelques cafés en rive ouest, reste indéterminée. Le plan topographique laisse apparaître que le niveau de la cuvette règne avec le front de mer. Les deux extrémités du site pourraient être raccordées sensiblement à même niveau en suivant la rive ouest. Nous proposons alors de dégager les terres qui encombrent le site et de réaliser une esplanade reliant de plain-pied la ville basse à la mer. Les terres sont soutenues à l’est par un mur qui délimite deux espaces de nature distincte, l’esplanade et la terrasse haute sous laquelle trouve place le parking public. Le dénivelé est mis à profit pour en gérer les accès véhicules et piétons. Les cafés peuvent désormais s’étendre sur l’esplanade, à l’ombre des palmiers dont les troncs dégagés rythment la perspective ; arbres de tous les ports qui prospèrent dans les baies protégées évoquant, par leur exotisme, de lointaines aventures.
Etude urbaine, aménagement de l’esplanade Verney, parc de stationnement de 350 places.
Architectes : Jean-Marc Ibos Myrto Vitart
Equipe: Agnès Plumet
Structure : Nicholas Green Anthony Hunt Associés
Fluides : Ingesp’I
Economiste : ATEC Eco
Paysagiste : Louis Benech
Images copyright : Didier Ghislain