Le parking en silo est un élément récurrent de l’urbanisation des rives du fleuve, là où la nappe phréatique affleure interdisant toute construction souterraine d’ampleur. Face à la grande salle de spectacle à l’aboutissement du pont J.J.Bosc, le projet occupe une position stratégique et affirme positivement sa fonction dans le paysage urbain. Epousant naturellement la linéarité du site, et dans un rapport frontal au fleuve, le parking fait face à la salle de spectacle qu’il cadre tout du long. Un parking génère des déplacements de véhicules et de personnes dont le projet utilise le potentiel en termes d’animation. Les rampes des voitures sont ainsi disposées aux extrémités des plateaux pour en rendre lisible la trajectoire tandis que les escaliers sont extériorisés. Des balcons les relient depuis lesquels les usagers dominent le panorama. Les ascenseurs rythment de leur course la façade. Le bâtiment est strictement déterminé par son fonctionnement et par les conditions économiques du projet. La rigueur du plan, la simplicité, la répétitivité du processus constructif y sont essentiels. De cette précision dans l’ajustement des contraintes, le projet tire parti en utilisant l’expression de la fonction comme principe esthétique